Reiki et Hara : Libérer les mémoires du bassin et se reconnecter au Féminin sacré
Selon Frans Stiene :
Travailler avec le Hara, c’est revenir à la source de son être, retrouver son axe et nourrir la pratique Reiki d’une profondeur qui dépasse la simple technique des mains.
Le Hara, centre vital dans la tradition Reiki
Dans la pratique du Reiki, le Hara – situé dans la région du bas-ventre, environ trois centimètres sous le nombril – est considéré comme le centre énergétique fondamental. Comme l’explique Frans Stiene dans La Voie du Reiki, c’est à partir du Hara que nous nous connectons à la force de vie universelle (le Ki) et que nous trouvons ancrage, stabilité et puissance intérieure.
Ce centre n’est pas seulement physique, il est aussi spirituel et vibratoire : c’est le point d’équilibre entre ciel et terre, entre matière et énergie subtile.
C’est également le centre pivot fondamental dans la pratique du Taiji quan.
Le bassin : siège des mémoires personnelles et transgénérationnelles
Le bassin n’est pas uniquement une zone anatomique. Dans de nombreuses traditions énergétiques et thérapeutiques, il est vu comme le réceptacle de nos histoires :
Nos mémoires personnelles (traumatismes, expériences émotionnelles fortes, blessures anciennes) s’y déposent comme des empreintes.
Nos mémoires transgénérationnelles, héritées de la lignée familiale, peuvent également s’y cristalliser. Ces mémoires inconscientes influencent notre rapport au corps, à la sexualité, à la créativité et à l’abondance.
En Reiki, poser les mains sur le bas-ventre ou méditer en conscience dans cette zone peut aider à libérer ces mémoires bloquées, à apaiser des tensions et à restaurer la fluidité énergétique.
Le bassin, temple du Féminin sacré
Le bassin est aussi le lieu sacré du Féminin. Il abrite l’utérus chez les femmes, mais au-delà de l’anatomie, il est le symbole de :
Créativité (mettre au monde une œuvre, une idée, une vie),
Intuition profonde (écouter son ventre, son centre),
Puissance cyclique (lien avec les cycles lunaires et menstruels).
En travaillant sur cette zone par le Reiki, les méditations ou la sophrologie, il est possible de se reconnecter à cette sagesse intuitive et ancestrale. Pour les femmes, c’est une invitation à honorer leur Féminin sacré. Pour les hommes, c’est une porte d’accès à une énergie d’accueil et d’équilibre.
Pratique Reiki : se relier au Hara et au bassin
Voici un exercice simple inspiré de la pratique Reiki :
Installez-vous en position assise ou allongée. Placez vos mains doucement sur le bas-ventre.
Respirez profondément dans cette zone, comme si chaque inspiration gonflait le Hara et chaque expiration libérait tensions et mémoires.
Visualisez une lumière douce emplissant le bassin, diffusant chaleur et sérénité.
Répétez intérieurement :
Je suis enraciné(e), centré(e), relié(e) à la Vie. Je libère ce qui ne m’appartient plus et j’accueille ma créativité et ma puissance intérieure.
Pratiqué régulièrement, cet exercice favorise l’ancrage, la sécurité intérieure et la libération émotionnelle.
Reiki, Hara et chemin de transformation
Travailler avec le Hara et le bassin en Reiki permet de :
Retrouver un axe solide malgré les défis de la vie
Libérer des mémoires enfouies et transformer l’héritage transgénérationnel
Se reconnecter au Féminin sacré et à sa puissance créatrice
Approfondir sa pratique Reiki vers une dimension plus incarnée et spirituelle
C’est une voie de guérison intégrative, où le Reiki devient un art de vivre aligné sur le corps, l’âme et l’histoire personnelle.
Trois voies pour travailler avec le bassin et le Hara
Le bassin et le Hara sont des lieux de force et de mémoire. Les aborder par le Reiki, la méditation ou la sophrologieoffre des chemins différents, complémentaires, pour libérer et réveiller cette énergie vitale.
1. Le Reiki : laisser l’énergie circuler
En Reiki, les mains deviennent des canaux d’énergie. Posées sur le bas-ventre, elles transmettent le Ki (l’énergie universelle) au centre vital qu’est le Hara.
Cette pratique aide à apaiser les tensions physiques, souvent logées dans le ventre.
Elle favorise la libération des mémoires émotionnelles accumulées dans le bassin.
Elle permet de se reconnecter à une sensation de puissance intérieure calme et stable, comme si l’on revenait à sa source d’énergie fondamentale.
Le Reiki agit de manière subtile et progressive, sans forcer : il ouvre l’espace pour que le corps et l’esprit retrouvent un équilibre naturel.
2. La méditation : habiter le centre du corps
La méditation est une voie d’intériorité. En plaçant la conscience dans le bassin et le Hara, elle invite à ressentir pleinement cette zone souvent ignorée au quotidien.
La respiration consciente dans le bas-ventre permet de créer un ancrage profond.
La visualisation d’une lumière ou d’un cercle de chaleur aide à apaiser le mental et à nourrir le corps énergétique.
La répétition d’un mantra, comme « Je suis centré(e), stable et relié(e) », renforce le sentiment de sécurité intérieure.
La méditation permet ainsi d’habiter le bassin comme un sanctuaire, d’y revenir encore et encore jusqu’à sentir sa puissance et sa sagesse.
3. La sophrologie : relier respiration, corps et imaginaire
La sophrologie propose un travail plus guidé, basé sur des exercices simples et accessibles. En activant la respiration abdominale et la détente musculaire, elle permet de déposer les tensions accumulées dans le bassin.
Des visualisations de racines partant du bassin favorisent l’enracinement à la Terre.
L’évocation d’images positives (un cercle de lumière, une vasque remplie d’eau claire) aide à purifier et revitaliser cette zone.
En fin de séance, la personne retrouve une sensation d’harmonie et de sécurité, qu’elle peut ancrer dans son quotidien.
La sophrologie rend ce travail très concret : elle offre des outils pour se reconnecter au corps et transformer les mémoires en ressources positives.
Une invitation universelle
Pour les femmes, ce travail ouvre un chemin vers le Féminin sacré : accueillir sa créativité, honorer son corps et ses cycles, retrouver confiance dans son intuition.
Pour les hommes, il ouvre un accès à une énergie d’accueil et d’équilibre, en réhabilitant la dimension intuitive, sensible et enracinée du bassin.
Ces trois approches, qu’elles soient pratiquées seules ou combinées, rappellent toutes une vérité simple : en revenant au Hara et au bassin, nous revenons à notre centre vital, notre axe profond et notre mémoire ancestrale.
Conclusion : Le Hara, un retour à l’essentiel
En Reiki, revenir au Hara et au bassin, c’est revenir à soi. C’est apprendre à écouter le langage silencieux du corps, à libérer les mémoires qui nous entravent et à honorer le temple de notre Féminin sacré.
En tant que mentore Reiki et accompagnante holistique, je propose des soins et des formations qui intègrent cette approche globale, afin que chaque personne puisse retrouver son axe, sa liberté intérieure et sa créativité profonde.
Sources :
Frans Stiene.- La Voie du Reiki. Vivre et incarner les préceptes spirituels de sa pratique. Paris, Éditions Chariot d’Or, 2024. Se procurer le livre.